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Quel transport en Martinique ? Voiture de location, bus Sudlib ou bien navettes tropicales ?

Lors de notre préparation de voyage, nous avons longtemps hésité à prendre une voiture pour visiter l’île car en une semaine, on s’était dit qu’on allait faire des excursions un jour sur deux et aller a la plage ou prendre les vedettes tropicales ou bus pour visiter l’autre moitié du temps. Etant aux Trois-îlets, cela aurait été facile. Cependant on a déchanté quand on a appris que les navettes vers Fort de France étaient en grève.

Voiture de location quasiment obligatoire en Martinique

Mais comment faire quand on apprend que les navettes sont en grève et que les bus passent de manière aléatoire ?

Finalement pour profiter et pour ne pas dépendre des horaires de bus, nous avons opté pour la location de voiture.

A la Martinique, oubliez le slow life, le baba cool, le stop au bord de la route… Si vous avez le permis prenez une voiture sinon cela va être difficile de se déplacer sur l’île. Sous un soleil de plomb, on a envie de profiter des bons moments et ça peut s’avérer compliqué de marcher à côté des voitures. Il y a des destinations qui ne peuvent pas se faire autrement qu’en voiture, la Martinique en est une.

Choisir une agence de location de voiture en Martinique

• L’agence de location près du logement : Ne présente pas d’intérêt sur l’île car le taxi pour votre lieu de résidence peut coûter un bras ou vous perdez une demi journée en transport.
• L’agence de location près de l’aéroport : L’avantage est qu’on descend de l’avion directement avec une voiture prête à rouler.
• La solution qu’on a adoptée est mixte : Louer auprès d’un loueur local Pas de Avis ni Europcar avec qui on peut être surclassé et c’est piégeux… car on ne maîtrise pas forcément une BMW quand on conduit des clios de base – d’expérience ça n’a pas toujours été bon. En surfant sur internet on a trouvé Jumbo que l’on a déjà vu à la Réunion et qui est très bien. Cette fois, nous avons trouvé Lokizy, une bonne agence situé au Marin mais qui vous confie la voiture à l’aéroport pour l’arrivée. Retour au même endroit. J’ai adoré conduire la Kia Picanto. Pratique, rapide et économique en essence. Je n’ai fait le plein qu’une fois durant toute la semaine.

Conduire avec une boîte automatique ou manuelle en Martinique?

J’avais hésité car j’ai mon permis avec la boite manuelle. Mais ne voulant pas me prendre la tête en vacances j’ai décidé de prendre une voiture à boite automatique.

Mais surprise, je n’ai pas vu de position P comme Park sur la boite…En fait sur le modèle que j’avais, je devrais m’arrêter sur la position N et mettre le frein à main. Je n’avais pas beaucoup d’écart de prix entre les deux boites et ne connaissant pas l’état des routes je me suis dis que ça me fatiguerait moins avec le décalage horaire de prendre une automatique et je pense que j’ai bien fait.

Les embouteillages aussi de 8h30 à 9h00 et aussi entre 17 et 18 m’ont poussé à prendre cette option. Egalement les côtes à gravir aussi. Hé oui, les reprises premières c’est sympa à l’auto-école mais pas dans ce genre de situations.

Cela fait 18 ans que j’ai mon permis mais je ne conduis pas régulièrement, uniquement en vacances et en voiture de location.

L’état des routes en Martinique : Astuces pour la conduite

Près de Fort de France, Ducos, Rivière Salée, le François, Ste Luce, Ste Anne, les routes sont plutôt en bon état, en tout cas en ce qui concerne les grands axes. Les routes sont en général sinueuses sans forcément donner le tourni. Il faut apprendre à regarder loin dans les virages.

En arrivant aux Trois-îlets les routes sont en moins bon état notamment quand on va vers la Pointe du Bout. Il y a des montées avec des gendarmes couchés (dos d’âne) où ralentir n’est pas forcément une bonne idée. Je dirai qu’il faut freiner souplement en arrivant sans trop ralentir et réaccélerer pour reprendre de la vitesse sur le dos d’âne. Penser à garder un espace entre la voiture de devant.

Entre anse à l’âne et Grande Anse, la route est sinueuse avec des virages serrés et sans trop forcément de visibilité. Les routes sont aussi étroites. Entre l’Anse d’Arlet et le Diamant, c’est là où j’ai compris que j’étais en manque de sensation forte. Les routes étaient belles mais très pentues avec des côtes sans forcément une bonne visibilité dans les virages. Après si on ne prend pas cette route, on ne voit pas le village Anse d’Arlet ni le Cap 110 ni le point de vue sur le rocher du diamant. Cela a du charme mais accrochez vous si vous ne conduisez pas régulièrement. J’ai vu quelques touristes faire marche arrière à la fin du village des anses d’Arlet.